Pour rappel, le contrôle technique est un examen visuel, qui ne nécessite aucun démontage et devant être effectué dans un centre agréé. Ce contrôle dure entre 30 et 45 minutes et a pour objet de vérifier 133 points regroupés en 9 fonctions mécaniques distinctes et qui sont susceptibles de causer jusqu’à 610 défaillances.
Concrètement, il existe 3 catégories de défaillances qui peuvent être détectées lors d'une visite technique : mineures, majeures et critiques. Pour vous guider au mieux, nous avons listé l'ensemble de ces défaillances qui peuvent amener à une contre-visite ou non en les répartissant par fonction mécanique.
A compter du 1er janvier 2019, il était question de revoir à la baisse les seuils des émissions polluantes des véhicules diesel. Cela s'avère contraignant tant pour les automobilistes que pour les transporteurs poids lourds.
Toutefois, la mise en œuvre a été repoussée pour les particuliers utilisateurs de véhicules diesel suite au mouvement des « gilets jaunes » et leurs revendications à l’encontre de certaines évolutions du contrôle technique des véhicules.
A contraria, la mesure a été maintenue pour les poids lourds et est appliquée depuis le 1er janvier 2019 dans tous les centres de contrôle technique en France.
Depuis le 20 mai 2018, la directive européenne 2014-45 est entrée en vigueur en France avec pour principale vocation d'améliorer votre sécurité et de préserver l'environnement. En effet, les objectifs essentiels de cette nouvelle règlementation sont les suivants :
Par conséquent, le contrôle technique est désormais plus complet, plus exigeant et donc plus long.
Afin de respecter cette nouvelle réglementation européenne, la profession a dû consacrer davantage de temps à chaque contrôle, investir dans de nouveaux matériels et former toutes ses équipes. Par conséquent, depuis le 20 mai 2018, l’ensemble des acteurs du contrôle technique a été dans l’obligation d’ajuster les prix des prestations et rendre désormais payantes les contre-visites au niveau national.